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19 juin 2010 6 19 /06 /juin /2010 02:57

I- DEFINITION

- affirmer sa personnalité, ses idées, peut être considéré comme le soi actuel, "ce qui est".

- l'affirmation de soi se définit comme l'étude de notre état actuel dans le but de créer, de développer un être futur meilleur : le moi à atteindre.

- l'affirmation de soi développe le concept de self- actualisation. cela signifie atteindre le développement optimum de ses capacités et de ses talents personnels.

- l'évolution du moi vers son autonomie, sa maturité, son épanouissement.

 

II- S'AFFIRMER OSER ÊETRE SOI-MEME

 

            21- être soi-même d'un point de vue personnel

- lutter directement contre certains États de notre personnalité

- la timidité, les inhibitions, les complexes et leurs corollaires (frustrations,             compensations).

 

            22- être soi-même du point de vue professionnel

- c'est simplifier la relation d'échange

- éclaircir et renouveler les relations professionnelles.

- être capable d'assumer les moments difficiles.

- prendre ses responsabilités.

 

            23- être soi-même d'un point de vue général

- c'est prendre conscience de sa propre identité

            - c'est rétablir ou trouver son dynamisme propre

- c'est bâtir sa personne en bâtissant sa biographie

- c'est trouver l'authenticité d'une double  ouverture

- être capable de connaître la réalité du monde.

- être capable d'aller vers autrui en toute  sérénité.

- être soi , c'est connaître notre agent de changement personnel.

 

III- LES CONDITIONS OBJECTIVES DE L'AFFIRMATION IMPOSSIBLE

Deux cas peuvent apparaître, dans lesquels l'affirmation de soi est impossible.

 

            1- le milieu politique, outil d'impossibilité de l'affirmation

- un état policier, un état totalitaire.

 

            2- l'état personnel d'incapacité ou de faiblesse de l'individu

- la maladie physique, la misère économique, un rapport objectif des forces en présence.

 

IV- LES CONDITIONS SUBJECTIVES DE L'AFFIRMATION DE SOI

 

Ces conditions se trouvent réunies chaque fois que le moi est atteint de pathologie. " c'est-à-dire, lorsque le moi n'aura plus la capacité de se connaître, de se dépasser, de se décentrer vers autrui, vers le monde, sans pour autant perdre le sentiment de son identité personnelle"

 

            1- l'affirmation impossible : le moi dans les psychoses

psychoses : maladies mentales ou il y a altération grave de soi, des rapports de soi au monde et des rapports de soi à autrui. Les psychoses suscitent chez l'individu, une altération se caractérisant par l'indifférenciation, la confusion ou la fusion, la rupture et la perte du contact vivant avec le réel et les autres.

 

            11- la maladie de la persécution (paranoïa)

                        - le moi s'éprouve victime d'un complot.

- le moi persécuté est soumis aux autres ils emplissent son existence et lui veulent du mal.

 

            12- le délire d'influence

- le malade dit avoir des pensées qui ne sont pas les siennes, il croit qu'un autre a investi sa personnalité

 

            13- la manie

- psychose caractérisée par l'agitation chaotique et infatigable.

- le malade présente une exaltation de l'humeur dans l'expansivité et l'exubérance

- le moi semble avoir perdu à la fois ses limites et la régulation des distances par rapport aux autres.

- il "envahit" ou "occupe" les autres par un flot de paroles.

- il se croit partout chez lui.

 

            14- la schizophrénie

- les significations du monde disparaissent.

- il éprouve bizarrement son corps.

- il vit cadavériquement un univers sans personne et sans consistance.

- il remplace le réel par un imaginaire appauvri.

- le langage perd sa valeur de communication .

- le moi autistique (schizophrénique), vit dans des modalités d'existence subjective, incompatibles avec "l'objectivité" du monde.

 

15- la démence

- le moi n'est plus capable d'opérer une intégration logique d'un comportement intentionnel.

- la structure intellectuelle s'anéantit dans la confusion mentale.

- le sujet n'est plus lui-même, il est indifférent aux valeurs.

 

Conclusion : le moi dans les psychoses

L’individu a perdu :

- la possibilité de se critiquer

- le sentiment de l'identité personnelle.

- la possibilité de se dépasser authentiquement vers autrui (repliement sur lui-même, égocentrisme).

- l'orientation constructive vers le réel est remplacée par des projections et la perte de la réalité du temps.

 

2- l'affirmation impossible  : le moi dans les névroses

névroses : altération du moi qui trouble l'identité personnelle. Elles ruinent ou empêchent l'unité du moi. le névrosé a conscience de son être mental, souffre son impuissance, se demande qui il est.

 

 

            21- la mythomanie

- le sujet raconte des mensonges en les présentant  comme des vérités.

- le moi est en quête  de son identité.

- il ne peut établir des relations authentiques avec autrui.

 

            22- la névrose d'angoisse

- le moi passe son temps à se défendre contre l'angoisse qui l'enchaîne à son inconscient.

- il perd la capacité à se projeter dans l'avenir.

- son avenir est thématisé par l'angoisse.

 

            23- la névrose phobique

- l'angoisse se déplace et se concentre.

- elle se symbolise dans un objet, une situation, un autre être.

 

            24- les névroses obsessionnelles

- l'angoisse est neutralisée par une stratégie minutieuse de rituels conjuratoires.

- la névrose de caractère

- le moi s'est complètement et absolument identifié avec ses défenses contre l'angoisse.

- autrui se heurte à une cuirasse.

 

Conclusion : le moi dans les névroses

- la névrose crée une scission dans l'unité du moi.

- elle provoque une incapacité de distanciation par rapport à ses propres défenses.

- elle empêche de comprendre le présent en créant un univers thématisé d'avance et toujours le même.

 

3- l'affirmation de soi : le moi complexé

Un complexe est un fragment de conduite non intégré au moi et toujours prêt à se déclencher si la situation comporte une certaine caractéristique agissant comme un signal. On parle ici de complexe non compensés, par opposition aux complexes compensés ou aux complexes surcompensés.

Dans un complexe, le moi trouve stupide et inopportun sa propre réaction et il essaye de se dominer, de se maîtriser. Le complexe est donateur de sens.

 

            31- le complexe d'infériorité

- le moi éprouve la certitude de ne pas être à la hauteur.

- il est intimidé parce qu'il éprouve une infériorité.

- il auto value, il a peur de se faire remarquer.

 

32- le complexe de culpabilité

                        - le moi éprouve la honte de soi, la certitude de ne pas être en règle.

- il perçoit le regard d'autrui, comme celui d'un juge qui sait.

- il a peur de peccadilles, il dramatise.

 

            33- le complexe d'échec

                        - le moi se perçoit comme condamné à échouer.

- il produit ce qui est redouté, ce qui confirme et conforte le complexe.

 

            34- le complexe d'exclusion

- le moi se sent exclu, rejeté.

- il n'est pas aimé, cela entraîne anxiété et évitement de tout lien affectif de peur d'avoir a subir un rejet.

 

            35- le complexe de castration

- il s'agit pas du complexe d'œdipe.

- castration signifie ici, l'acte de réduction du potentiel de vie et de réalisation autonome de soi.

- cette castration provient parfois des parents qui ont empêché l'émancipation normale chez leur enfant.

- le complexe de castration est l'inclinaison à abdiquer toute volonté personnelle, à éviter de revendiquer, de combattre, de discuter ferme, de faire valoir ses idées.

 

Conclusion : le moi dans les complexes

- ils interdisent la maîtrise de son comportement dans certaines conditions de l'environnement.

- ils ne permettent pas la perception réelle d'autrui et de la situation.

- ils diminuent la capacité d'autonomie personnelle et l'affirmation de soi.

- quand une personne se trouve face aux autres et éprouve la nécessité de répondre à leurs réactions ou qu'elle doit régler un désaccord, les diverses réponses sont possibles.

Ces comportements peuvent se résumer en quatre attitudes - fuir, attaquer, manipuler, s'affirmer – que nous allons étudier ci-dessous

 

 

IV- LES ATTITUDES DE FUITE DANS LA VIE QUOTIDIENNE

 

            1- des exemples de la vie des entreprises

                        - la personne surmenée

                        - la personne bloquée

                        - la soupe au lait

                        - la personne qui temporise

                        - la personne velléitaire

                        - l'observateur

                        - la personne coupable

                        - l'éternel adjoint

                        - l'idéologue

                        - la bonne poire

                        - la personne pessimiste

                        - la personne dépendante ou assistée

                        - la personne indifférente

                        - la personne béni oui-oui

                        - la personne qui se veut irresponsable

                        - la personne couarde

                        - la personne geignarde

                        - la personne conformiste

 

            2- les conséquences néfastes de l'attitude de fuite

                        - le ressentiment et la rancœur

                        - des gaspillages d'énergie

                        - une certaine perte du respect de soi-même

                        - une souffrance personnelle

 

            3- les origines de l'attitude de fuite et les premières démarches.

                        - une fausse représentativité de la réalité.

                        - une dévalorisation excessive de la situation.

                        - le besoin d'être apprécié et aimé.

 

V- LES ATTITUDES D’AGRESSIVITE DANS LA VIE QUOTIDIENNE

 

            1- des exemples de la vie des entreprises

                        - l'autocrate

                        - l'insurgé

                        - l'esprit de contradiction

                        - la personne qui sabote

                        - la personne qui se veut redresseur de tort

                        - la personne mielleuse

                        - la personne sourde aux opinions des autres

                        - la personne revancharde

                        - la personne timocrate

                        - la sentinelle

                        - la personne culottée

                        - la personne risque tout

                        - la personne susceptible

                        - la personne solitaire

                        - la personne ostentatoire

                        - la personne prétentieuse

                        - l'arriviste

                        - la personne dévalorisatrice

                        - la personne intolérante

                        - le calamar

                        - la personne persécutrice

                        - la personne méprisante

 

            2- les conséquences néfastes de l'attitude d’agressivité

                        - le retour de flamme et la revanche.

                        - des gaspillages d'énergie psychologique.

                        - le mépris et la désapprobation.

                        - une souffrance personnelle d'être mal aimé.

                        - le manque d'information utile.

 

            3- origine de l'attitude d’agressivité et premières démarches

 

                        - une fausse représentativité de la réalité et une peur latente.

                        - une dévalorisation de la situation et un désir de revanche.

                        - un taux très élevé de frustration accumulé dans le passé.

 

 

VI- LA MANIPULATION

 

1- les attitudes de manipulation dans la vie des entreprises

                        - dévaloriser

                        - flatter et séduire

                        - exagérer et caricaturer

                        - simuler et fabuler

                        - conspirer

                        - combiner

                        - mettre en scène

                        - intercéder

                        - culpabiliser

                        - enrober

                        - jouer la franchise

                        - manipuler inconsciemment

 

            2- analyse des différence entre la manipulation et l'influence

 

situation      

manipulation          

influence

objectifs       

obscurs

clairs

moyens

clairs

obscurs

relations

 

dépendance contre

dépendance

négociation

pouvoir         

différent       

flottant          

population peu évoluée

efficacité possible

efficacité possible

population évoluée

efficacité faible

efficacité forte

valeur morale reconnue

faible

forte

 

            3- les conséquences de l'attitude de manipulation

                        - chez les manipules :

                        - la passivité

- la rébellion

- la revanche la méfiance

 

            4- origine de l'attitude de manipulation

 

                        41- l'éducation (faire comme papa et maman)

                                   - il est trop jeune

                                   - il n'est pas capable

                                   - elle ne peut pas comprendre

                                   - tu me fais de la peine

 

                        42- vieilles croyances

                                   - on ne peut faire confiance qu'aux saints.

                                   - être franc et direct (( c'est une idée de boy-scout).

- il est possible de prendre autrui au piège sans qu'il s'en aperçoive.

- le face a face est toujours moins riche de possibilités que l'action indirecte.

 

 

VII- L'AFFIRMATION DE SOI

 

1- comprendre les limites des comportements traditionnels de la passivité, de l'agressivité ou de la manipulation dans le nouveau contexte actuel

 

            2- construire la carte des comportements

 

            3- découvrir une nouvelle attitude : oser s'affirmer

- la personne "assertive" exprime fermement et tranquillement son point de vue

- elle défend ses droits tout en respectant ceux des autres.

- voila ce que je suis, ce que je veux, ce que je sais, ce que je ressens.

 

4- l'assertivité est particulièrement utile dans l'entreprise dans le cadre de :

                        - l'entretien d'évaluation

                        - la concertation

                        - les relations industrielles

                        - traitement des griefs par l'encadrement

                        - contrôle de gestion, informatique

                        - développement personnel

 

            5- connaître les étapes a franchir pour devenir "assertif"

- affirmer ses droits en respectant ceux des autres.

- se donner des objectifs "assertifs" : gérer sa vie.

- savoir critiquer mais aussi savoir utiliser les critiques.

- faire face aux agressions morales et psychologiques injustifiées.

- négocier des compromis réalistes entre désirs légitimes et contradictoires.

 

            6- les caractéristiques de la méthode

- développer une stratégie du choix parmi les modèles et les répertoires de comportements proposes.

- petits pas, modestie et réalisme

 

- recherche du "quoi" et du "comment" plutôt que du "pourquoi"

 

            7- la méthode D. E. S. C.

- D =  DECRIRE : décrire le comportement de la personne vis-à-vis de vous.

- E = EXPRIMER : faites-lui part de vos sentiments, préoccupations désaccords ou critiques que ce comportement fait naître en vous.

- S =  SPECIFIER : proposez-lui une modification réaliste de son comportement propre à faire cesser votre désagrément.

- C =  CONSEQUENCES : intéressez-le a l'élaboration d'une telle solution, en lui indiquant les conséquences possibles qui découleraient pour lui de la conclusion de l'accord.

 

 

8- conclusion :

 

Être assertif c’est :

 

-         ENTRETENIR AVEC LES AUTRES DES RAPPORTS FONDÉS SUR LA CONFIANCE PLUTÔT QUE SUR LA           DOMINATION ET LE CALCUL

-         NE PAS SE LAISSER MARCHER SUR LES PIEDS

-         ETREVRAI, ETRE SOI-MÊME, NE PAS DISSIMULER SES SENTIMENTS

-         ETRE À L’AISE DANS LE“FACE À FACE”     

-         MAÎTRISER SON ENVIRONNEMENT

-         RECHERCHER LES COMPROMIS RÉALISTE EN CAS DE DÉSACCORD, NÉGOCIER SUR LA BASE DE L’INTÉRÊT MUTUEL PLUTÔT QUE SOUS LA MENACE

-         JOUER CARTES SUR TABLE, NÉGOCIER SUR LA BASE D’OBJECTIFS

 PRECIS ET CLAIREMENT AFICHÉS

 

 

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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